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Appelée aussi hyperuricémie, la goutte primaire est causée par un excès d’acide urique dans le sang, et se traduit par des crises d’arthrite aiguë, provoquées par la précipitation et le dépôt de cristaux d’acide urique dans des zones sous-cutanées, dans les tissus ou dans les articulations. Mais pour quelles raisons une personne pourrait-elle contracter la goutte ?

Qu’appelle-t-on goutte ?

Cela peut être dû à un excès de production des protides à partir du métabolisme, à un problème d’élimination urinaire ou à ces deux causes. Mais les gènes peuvent aussi intervenir, c’est-à-dire que s’il y a un précédent dans la famille, il y a des risques que l’un ou l’autre des descendants peut en souffrir plus tard. Dans ce genre de cas, il y a présence de troubles enzymatiques dans le métabolisme des purines. Cependant, il a été relevé que la goutte est plutôt une maladie masculine, dans environ 90 % des cas et si une femme en est atteinte, ce sera après la ménopause. Quoi qu’il en soit, des facteurs tels que l’obésité, l’alcoolisme et la sédentarité favorisent l’apparition et le développement de cette maladie.

La goutte secondaire et symptômes

Dans le cas de goutte secondaire, l’excès d’acide urique dans le sang est provoqué par la destruction des nucléoprotides cellulaires. Par exemple, intoxication par le plomb ou anémies hémolytiques, des brûlures étendues ou des traitements comme les corticoïdes, insuffisance rénale, ou encore, chez l’enfant, la maladie de Lesch et Nyhan ou glycogénose de type 1. Mais comment savoir que l’on est atteint de goutte ? Lorsqu’on a des crises aiguës, très douloureuses, et chez un sujet jeune, précisément au gros orteil et au coeur de la nuit. La douleur peut également survenir au niveau de la cheville ou du genou. Pendant une crise, l’articulation douloureuse est enflammée, devient rouge, brûle et enfle. Le sujet ne peut plus retrouver le sommeil tant les douleurs sont parfois extrêmes. Sa température peut atteindre les 38°C, il transpire abondamment et est très agité. Les signes avant-coureurs sont souvent une grosse fatigue, un état grippal, des maux de tête, etc. Il peut arriver que les crises sont provoquées par des microtraumatismes locaux causés par la marche ou une longue randonnée pédestre, etc., une intervention chirurgicale ou un dîner bien arrosé.

En pleine crise

La douleur atroce au niveau de l’articulation touchée fait que le patient ne peut plus poser son pied par terre et la crise peut durer une nuit entière. Au matin, elle se calme et peut reprendre à nouveau une fois la nuit tombée, et ainsi de suite pendant plusieurs nuits d’affilée, c’est ce qu’on appelle l’accès de goutte. Si au début, les crises sont assez espacées, elles le sont de moins en moins avec le temps, et d’autres articulations peuvent être atteintes. Et si rien n’est fait pour y remédier, les articulations touchées commencent à se déformer, aussi bien les mains que les pieds, les chevilles et les genoux. Les reins aussi peuvent être touchés.

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